avec l'eau de bain.
Visiblement, le gouvernement du changement a pris l'option de réaffirmer l'autorité de l'Etat dans tous les secteurs. Après le rencherissement du côut d'acquisition de la licence des réseux GSM de 5 milliards à 30 milliards FCFA, c'est le changement de dénomination du réeau Areeba qui déffraie la chronique. En effet depuis quelques mois, l'évènement a été annoncé à grand renfort médiatique. Et, le week end dernier, le constat est que la vague jaune a gagné tout le pays malgré l'injonction du chef de l'Etat, le Docteur YAYI Boni qui aurait demandé aux responsables du réseau Areeba de surseoir à toute mutation de nom. Devant un tel manquement envers le
premier magistrat de notre pays, il faut avouer que les responsables de ce réseau ont osé. Ils ont, pour employer l'expression si chère au désormais ex -ministre Moudjaidou, défié l'autorité de l'Etat. Cela ne saurait se faire impunément. C'est peut-être dans ce cadre, qu'il convient d'inscrire l'ultimatum donné non seulement à Areeba, mais aussi à son confrère Moov qui, quelques mois plus tôt a connu la même mutation en passant de Télécel à Moov. Les deux réseaux sont donc sommés de produire des détails sur le type partenariat qui a conduit ces différentes mutations au plus tard ce jeudi 21 juin 2007 à 18 heures.
Au cours de leur conférence de presse conjointe, les ministres en charge de la communication, Monsieur Désiré ADADJA et le porte-parole du Gouvernement, le Docteur Alexandre HOUNTONDJI ont montré au public, la fermeté du pouvoir pouvant aller jusqu'a la suspension desdits réseaux au cas où ces derniers ne se conformaient pas à l'ultimatum de ce jeudi.
La rançon du changement ?
En terme clairs, les deux ministres de la République préparent d'ores et dejà l'opinion publique nationale et internationale à la supension des deux réseaux incriminés. Les consequences sont claires. Plus de 700 000 abonnés de Moov et Areeba seront coupés de toute communication. Les activités économiques tourneront forcément au ralenti vu le rôle prépondérant que joue le GSM dans les affaires. De plus, avec le problème du chômage, des centanes de foyers seraont paralysés ( notamment ceux des travailleurs au sein de ces concessionnaire de telephonie mobile, des promoteurs de cabine telephoniques, les vendeurs de cartes de recharges).
Devant ces conséquences aussi facheuses pour les citoyens que pour l'Etat, je propose que le dialogue soit toujours arpenté et qu'au nom de la gouvernance concertée, nous n'arrivions à cette extrémité qui, en réalité, n'arrange personne. Le comportement des dirigeants des ces réseaux, sous réserve d'avoir leur son de cloche, est désobligeant et peu citoyen. Je les exhorte à collaborer avec le Gouvernement et à fournir à temps dû les documents exigés. Mais l'Etat doit-il jeter le bébé avec l'eau de bain? Non ! C'est ce que je pense.