mercredi 30 mai 2007

Immigration subie en images




L'équipage du patrouilleur La Boudeuse intercepte une embarcation type kwasa d'immigrés clandestins au large de Mayotte (10 février 2006 - Photo Jean-Christophe Tison).

vendredi 25 mai 2007

Maintien à la Mairie du PAM de Cotonou

La leçon de maturité de Lehady Soglo
qui me séduit.

C'est désormais clair. Le Premier Adjoint au Mairie de Cotonou ne siègera pas au Palais de Gouverneurs. Il a choisi rester à l'Hôtel de Ville de Cotonou pour s'occuper de ses populations. Cette decision me parait audacieuse que tout aussi inspirée d'une maturité. Et ceci pour plusieurs raisons.
D'abord, choisir entre un mandat de quatre ans au parlement où l'on est censé jouir d'une certaine sécurité et de nombreux avantages et le ''reliquat'' de six mois d'un mandat municipal que l'on peine à valablement assumer à cause des contingences et clivages politiques, le choix était facile pour qui manque de conviction politique. Surtout si l'on sait que le pouvoir en place cherchera et cherche dejà à contrôler la mairie en décembre prochain. Les choses ne seront faciles pour aucun des camps. Lehady Soglo a accepté donc d'affronter un cas difficile.
Ensuite, la determination des acteurs de la FCBE, je veux parler du camp présidentiel n'irait nullement en faveur du jeune candidat de la Renaissance du Bénin aux présidentielles de 2006, s'il optait pour son mandat parlementaire. Il a surement envie de demontrer que quelque soit la force du vent, il y a des cocotiers qu'il ne peut soulever.
Pour nous jeunes, c'est une leçon de combativité et de maturité politique. Le choix a été facile pour certains maires élus députés qui ont jeté l'éponge. Ils n'ont pas voulu sacrifier leur mandat de député sous l'autel d'une reconquête à l'issue incertaine de leurs mairies respectives. Le cas Léhady est exceptionnel et méritait d'être encouragé.

lundi 21 mai 2007

Le Gouvernement Fillon en carica

Copyright © CHAPPATTE

Le gouvernement SarkozyCHAPPATTE - sam 19 mai, 18h00
Le dessin de Chappatte



vendredi 18 mai 2007

Nicolas Sarkozy à l'Elysée

Une chance que l'Afrique doit saisir
S'il y a une élection dans les pays du Nord qui a suscité tant d'interêt, tant de réactions de la part des africains, c'est bien les presidentielles en France qui ont finalement vu Nicolas Sarkozy porté au Palais de l'Elysée. Et il faut remarquer que beaucoup d'africains auraient voulu voir les choses tourner autrement en raison de la politique d'immigration prônée par Sarkozy. Mais avec un peu de recul, il faut oser avouer que l'arrivée de l'actuel Président de la Republique Française est plus porteuse d'opportunités que de risques pour nous africains.
L'immigration choisie en question?
Cette loi dont le President Nicolas Sarkozy a été à l'origine, est à mon humble avis, mal comprise tant dans son esprit que dans son application. En fait c'est un projet qui vise à maîtriser les flux migratoires. Il entend orienter la politique gouvernementale vers une immigration "choisie", partant de l'idée que "l'immigration demeure aujourd'hui sans rapport avec les capacités d'accueil de la France et ses besoins économiques". Il veut encourager l'immigration "à des fins professionnelles". Passons en revue les principales mesures contenues dans la fameuse loi, la loi sur l'immigration choisie,
1) les régularisations automatiques accordées aux étrangers entrés illégalement en France depuis plus de dix ans seront supprimées. L'étranger ne pourra demander à être rejoint par sa famille qu'après un séjour régulier en France de 18 mois et non plus un an,
à condition qu'il gagne au moins le Smic grâce à son travail et non aux allocations.

Beaucoup de bras valides africains se plaisent au nom de la circulation des biens et des personnes à prendre pour El dorado, les pays du Nord en général et l'Hexagone en particulier. Sans domicile fixe, ils se battent pour meriter des allocations. Et le pire, ce sont eux qui font appel à leurs autres frères restés au pays. Non mais ! C'est pas sérieux! Comment peut-on rester à genoux et vouloir mettre au giron quelqu'un d'autre. Telle que je la comprends, pour prétendre héberger sa famille, il faut gagner au moins le salaire minimum (Smic). Ceux qui vivent d'allocations devraient d'abord se battre pour rendre leur situation reluisante.

2) pour favoriser l'immigration "choisie", un titre de séjour "capacité et talents" valable trois ans sera remis à des étrangers dont "la personnalité et le talent constituent des atouts pour le développement et le rayonnement de la France".

Cette deuxième manche vise à filtrer les compétences et à ouvrir les frontières françaises aux compétences utiles. Beaucoup d'africains pensent à juste titre, qu'il s'agit d'organiser sauvagement la fuite des cerveaux africains. Mais, je pense qu'en face d'une telle volonté, nous devrions revoir notre politique de placement des cadres. Nombreux sont nos compatriotes qui desirent servir leur pays; mais que de coups bas, que de cros en jambes?

Nous avons aujourd'hui la chance d'avoir un Président qui nous dit la verité (sans se préoccuper qi cela va plaire ou pas). C'est une opportunité à saisir à tout prix. Ceci visera d'abord à convaincre nos frères africains obsédés par le goût de l'aventure, que tout est réuni pour la création et le partage de la richessse dans nos pays. Les champs de maîs, de sorgho ou de coton abndonnés nous permettraient de relancer l'economie bien sûr, avec la mécanisation. Ensuite, une politique d'attraction et de maintien des cadres africains doit être menée afin que ''Nicolas Sarkozy ne arrache et nous jette la racaille''. Sarkozy est èlu, il echoue rarement ce qu'il entrepend. Peuple Africain, lachons-lui les basquettes et contribuons à la bonne gouvernance dans nos pays. C'est ce que je crois.