vendredi 5 octobre 2007

Projet Teaching awards 2007

Discours de Firmin G. HOUNGBADJI
(Initiateur et Directeur du projet)
Excellence Madame la Présidente de la Haute Cour de Justice,
Excellence Monsieur le Président du Conseil Economique et Social,
Cher Ami Brice HOUSSOU, Président 2007 de la JCI Bénin,
Cher Ami Georges Valère d’ALMEIDA, Président de la JCI Soleil (Bénin)
Chers présidents des différentes OLMs représentées
Chers officers de la JCI Bénin
Chers enseignants,

Valeureux Amis jaycees
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais vous redire la joie de mon équipe et moi de vous compter parmi les témoins privilégiés de cette cérémonie de récompense aux enseignants émérites dans le cadre du projet dénommé
‘’Teaching Awards’’, projet qu’organise la Jeune Chambre Internationale Soleil (Bénin). Est-il encore besoin de le rappeler ? La Jeune Chambre Internationale est une organisation qui se donne pour mission de contribuer au progrès de la communauté mondiale en offrant aux jeunes gens la possibilité de développer les techniques de directions, l’esprit d’entreprise, la responsabilité sociale et la solidarité nécessaire afin d’effectuer des changements positifs. Pour conduire à bien ces différentes mutations au sein de la communauté, notre credo que nous venons de réciter fait, entre autres, de la personne humaine, la plus précieuse de richesse. Ceci implique des hommes bien éduqués, instruits et dotés de capacités et qualités exceptionnelles. Ces hommes et femmes sortis des griffes de l’ignorance ne doivent d’abord leur salut à leurs enseignants. De l’école primaire de Sèhomi ou de Tchoumitchoumi, à la Sorbonne en France ou à OXFORD en Angleterre en passant l’Université d’Abomey-Calavi, ils furent et sont de milliers dont le devoir d’état consiste à recruter des hommes à les façonner, à les enseigner afin de les gagner comme l’a dit Victor Hugo. Ils produisent des maires, ils offrent à la communauté des ministres, des chefs d’Etat. Et pourtant, leur fonction, la fonction enseignante est très souvent logée à la portion congrue. Conséquence, l’enseignement devient de plus en plus un métier subi plutôt que d’être une vocation. Alors s’installe un cercle vicieux : Dévalorisation de la fonction enseignante-Mauvaise qualité de l’enseignement-Mauvais cadres-Mauvaise politique éducative. La Jeune chambre Internationale Soleil (Bénin) a décidé de s’intéresser de manière particulière à ce problème en célébrant la fonction enseignante, en rendant hommage aux enseignants. C’est le sens qu’il convient de donner au projet ‘’Teaching Awards’'.Pour ce faire, nous nous sommes donnés comme objectifs :Attribuer un contenu citoyen à la célébration de la journée mondiale de l’enseignant qui a lieu cette année le 05 octobre 2007. C’était donc hier- Sensibiliser les enseignants sur le rôle qui est le leur dans la formation de la personnalité du futur citoyen- Appeler l’attention des décideurs sur la valeur ajoutée que pourrait générer la valorisation du métier d’enseignant sur l’économie nationaleMesdames et Messieurs, pour atteindre ces objectifs, la première édition du projet ‘’Teaching Awards’’ a démarré samedi dernier par une la présente conférence de lancement au centre d’Education Ouvrière de la CGTB. Ce fut l’occasion pour les participants que nous remercions au passage d’échanger sur la communication sur le thème : ‘’La fonction enseignante comme facteur de création de richesse’’ qui fut animée par le professeur Jérôme CARLOS.L’acte 2 de ce projet nous a conduit cet après midi au CIC à une soirée de récompense qui distinguera les minutes à suivre les enseignants des responsables des institutions de notre pays.Mesdames et Messieurs, lorsque je prends le train du souvenir, la toute première gare où je m’arrête est celle de cette séance de poésie dirigée par Madame Célestine ASSOGBA. Elle nous apprenait ceci ‘’Dans la salle de l’école pendant que les élèves travaillent, les yeux fixés sur leur livres, le maître les regardait et se disait tout bas « Enfants, vous êtes ma jeune famille d’adoption, j’aime en vous vos parents dont vous êtes la joie. J’aime en vous votre patrie dont vous êtes l’espoir. Rassemblés aujourd’hui autour de moi, vous vous disperserez bientôt. Mais si je pouvais laisser dans vos esprits des idées vraies et des sentiments généreux, ce serait ma plus douce récompense’’. J’avoue que nous récitions cette poésie sans toujours mesurer la force des mots. Mesdames et messieurs les récipiendaires, c’est votre plus douce, votre plus juste récompense aujourd’hui. Veuillez trouver en ces trophées que allez recevoir tout à l’heure, le symbole de la gratitude de la Jeune Chambre Internationale Soleil (Bénin).L’équipe de projet composée des amis Blaise, Stéphane, Roland, Borgia, Nicolette, Gilbert que je représente ici, remercie sincèrement tous ceux qui ont contribué à la réalisation effective de ce projet. Je voudrais citer la Présidente de la Haute Cour de Justice, Son Excellence Clotilde MEDEGAN et le Président du Conseil Economique et Social, Son Excellence Monsieur Raphiou TOUKOUROU qui ont marqué un intérêt inespéré et inestimable à ce projet. Ensuite, le professeur Jérôme CARLOS qui a spontanément accepté de contribuer à ce projet en acceptant d’animer cette communication. Nos remerciements enfin à toute la communauté jaycee, le Président Georges Valère d’ALMEIDA et son CDL, le Président National Brice HOUSSOU ainsi que son CDN.

Excellences,Mesdames et Messieurs,Chers amis,Samedi dernier, en prélude la communication, nous lancions l’appel que je cite‘’Dans cette atmosphère marquée par un dialogue social en panne, nous voudrions appeler le gouvernement et les syndicats à renouer avec le dialogue en vue d’une rentrée effective et apaisée''. Aujourd’hui, la rentrée a effectivement eu lieu pour le bonheur de la communauté scolaire. Et l’équipe de projet ‘’Teaching awards’’ s’en réjouit énormément.

Vive le projet ‘’Teaching Awards’’
Vive la Jeune Chambre Internationale Soleil (Bénin)
Vive la Jeune Chambre Internationale Bénin
Je vous remercie !

mercredi 18 juillet 2007

Marche verte contre la corruption


La poudre aux yeux?

jeudi 21 juin 2007

Affaire mutation Areeba à MTN

L'Etat ne doit pas jeter le bébé
avec l'eau de bain.
Visiblement, le gouvernement du changement a pris l'option de réaffirmer l'autorité de l'Etat dans tous les secteurs. Après le rencherissement du côut d'acquisition de la licence des réseux GSM de 5 milliards à 30 milliards FCFA, c'est le changement de dénomination du réeau Areeba qui déffraie la chronique. En effet depuis quelques mois, l'évènement a été annoncé à grand renfort médiatique. Et, le week end dernier, le constat est que la vague jaune a gagné tout le pays malgré l'injonction du chef de l'Etat, le Docteur YAYI Boni qui aurait demandé aux responsables du réseau Areeba de surseoir à toute mutation de nom. Devant un tel manquement envers le
premier magistrat de notre pays, il faut avouer que les responsables de ce réseau ont osé. Ils ont, pour employer l'expression si chère au désormais ex -ministre Moudjaidou, défié l'autorité de l'Etat. Cela ne saurait se faire impunément. C'est peut-être dans ce cadre, qu'il convient d'inscrire l'ultimatum donné non seulement à Areeba, mais aussi à son confrère Moov qui, quelques mois plus tôt a connu la même mutation en passant de Télécel à Moov. Les deux réseaux sont donc sommés de produire des détails sur le type partenariat qui a conduit ces différentes mutations au plus tard ce jeudi 21 juin 2007 à 18 heures.
Au cours de leur conférence de presse conjointe, les ministres en charge de la communication, Monsieur Désiré ADADJA et le porte-parole du Gouvernement, le Docteur Alexandre HOUNTONDJI ont montré au public, la fermeté du pouvoir pouvant aller jusqu'a la suspension desdits réseaux au cas où ces derniers ne se conformaient pas à l'ultimatum de ce jeudi.
La rançon du changement ?
En terme clairs, les deux ministres de la République préparent d'ores et dejà l'opinion publique nationale et internationale à la supension des deux réseaux incriminés. Les consequences sont claires. Plus de 700 000 abonnés de Moov et Areeba seront coupés de toute communication. Les activités économiques tourneront forcément au ralenti vu le rôle prépondérant que joue le GSM dans les affaires. De plus, avec le problème du chômage, des centanes de foyers seraont paralysés ( notamment ceux des travailleurs au sein de ces concessionnaire de telephonie mobile, des promoteurs de cabine telephoniques, les vendeurs de cartes de recharges).
Devant ces conséquences aussi facheuses pour les citoyens que pour l'Etat, je propose que le dialogue soit toujours arpenté et qu'au nom de la gouvernance concertée, nous n'arrivions à cette extrémité qui, en réalité, n'arrange personne. Le comportement des dirigeants des ces réseaux, sous réserve d'avoir leur son de cloche, est désobligeant et peu citoyen. Je les exhorte à collaborer avec le Gouvernement et à fournir à temps dû les documents exigés. Mais l'Etat doit-il jeter le bébé avec l'eau de bain? Non ! C'est ce que je pense.



vendredi 1 juin 2007

Leçon de citoyenneté: Acte 6

Revoyons nos deux amis gouttant allègrement au second tas en plein appetit. N'ont-ils pas gagné? Cette histoire des deux anes traduit le cliché de notre conduite en communauté. L'intolérance et l'individualisme nous poussent très souvent à penser seulement et tout le temps à nous-même. Si nous nous comportons ainsi, je pense que c'est par ignorance. Le dialogue nous permet ne mieux de nous comprendre et de faire taire nos divergences. Mais combien sommes-nous à reconnaître nos tords? Ces deux ânes nous donnent la leçon qu'ensemble, on est fort. Quand les animaux transcende le mur de l'intolérance, que nous t-il à faire, nous humains, nous le ''gbèto''. Cette leçon de citoyenneté, je le pense comme je l'écris est le seul remède contre les conflits, les guerres et toutes les autres atrocités qui jaillent dans le monde.
Let's think about !

Lecon de citoyenneté: Acte 5

Bravo ! Nos deux anes ont décidé d'aller gouter ''ensemble'' le tas de foin situé à leur gauche. Qu'ils sont si calme !

Leçon de citoyenneté: Acte 4

Quel ange les a éclairés. Nos deux amis, fatigués décidèrent alors de se concerter. Le dialogue s'est instauré. Ils ont compris qu'ils n'avaient qu'un seul et même destin et que l'esprit individualiste ne pourra les arranger. Observons l'application des actes de ce conclave.

Lecon de citoyenneté 3

Ces animaux n'ont pas encore compris le gain de la citoyenneté. A cette à allure, soit la pression exercée sur la corde qui les relie les étrangle, soit ils mourront de faim, chacun se trouvant dans l'incapacité de gouter au foin. De toute façon, aussi longtemps que perdure le ''tchédjinabisme'', personne ne sera gagant.

Leçon de citoyenneté 2


Voici ce qui arrive quand l'attraction continue. Les deux ânes veulent chacun de son coté, séparément et au même moment, gouter au foin alors que la nature leur impose l'intérêt commun, la somme de leurs interêts personnels.Ils se tiraillent sans jamais arriver à leur fin. Pauvres d'eux ! Et nous, comment nous comportons nous en face de nos intérêts parfois divergents?

La leçon de citoyenneté 1

La balle est ronde pour tous les citoyens. Comme ces deux ânes, dos à dos, nous ne voyons qu'une partie de la réalité des choses et des biens communs. Chacun d'eux est attiré par la saveur appetissante du foin...

mercredi 30 mai 2007

Immigration subie en images




L'équipage du patrouilleur La Boudeuse intercepte une embarcation type kwasa d'immigrés clandestins au large de Mayotte (10 février 2006 - Photo Jean-Christophe Tison).

vendredi 25 mai 2007

Maintien à la Mairie du PAM de Cotonou

La leçon de maturité de Lehady Soglo
qui me séduit.

C'est désormais clair. Le Premier Adjoint au Mairie de Cotonou ne siègera pas au Palais de Gouverneurs. Il a choisi rester à l'Hôtel de Ville de Cotonou pour s'occuper de ses populations. Cette decision me parait audacieuse que tout aussi inspirée d'une maturité. Et ceci pour plusieurs raisons.
D'abord, choisir entre un mandat de quatre ans au parlement où l'on est censé jouir d'une certaine sécurité et de nombreux avantages et le ''reliquat'' de six mois d'un mandat municipal que l'on peine à valablement assumer à cause des contingences et clivages politiques, le choix était facile pour qui manque de conviction politique. Surtout si l'on sait que le pouvoir en place cherchera et cherche dejà à contrôler la mairie en décembre prochain. Les choses ne seront faciles pour aucun des camps. Lehady Soglo a accepté donc d'affronter un cas difficile.
Ensuite, la determination des acteurs de la FCBE, je veux parler du camp présidentiel n'irait nullement en faveur du jeune candidat de la Renaissance du Bénin aux présidentielles de 2006, s'il optait pour son mandat parlementaire. Il a surement envie de demontrer que quelque soit la force du vent, il y a des cocotiers qu'il ne peut soulever.
Pour nous jeunes, c'est une leçon de combativité et de maturité politique. Le choix a été facile pour certains maires élus députés qui ont jeté l'éponge. Ils n'ont pas voulu sacrifier leur mandat de député sous l'autel d'une reconquête à l'issue incertaine de leurs mairies respectives. Le cas Léhady est exceptionnel et méritait d'être encouragé.

lundi 21 mai 2007

Le Gouvernement Fillon en carica

Copyright © CHAPPATTE

Le gouvernement SarkozyCHAPPATTE - sam 19 mai, 18h00
Le dessin de Chappatte



vendredi 18 mai 2007

Nicolas Sarkozy à l'Elysée

Une chance que l'Afrique doit saisir
S'il y a une élection dans les pays du Nord qui a suscité tant d'interêt, tant de réactions de la part des africains, c'est bien les presidentielles en France qui ont finalement vu Nicolas Sarkozy porté au Palais de l'Elysée. Et il faut remarquer que beaucoup d'africains auraient voulu voir les choses tourner autrement en raison de la politique d'immigration prônée par Sarkozy. Mais avec un peu de recul, il faut oser avouer que l'arrivée de l'actuel Président de la Republique Française est plus porteuse d'opportunités que de risques pour nous africains.
L'immigration choisie en question?
Cette loi dont le President Nicolas Sarkozy a été à l'origine, est à mon humble avis, mal comprise tant dans son esprit que dans son application. En fait c'est un projet qui vise à maîtriser les flux migratoires. Il entend orienter la politique gouvernementale vers une immigration "choisie", partant de l'idée que "l'immigration demeure aujourd'hui sans rapport avec les capacités d'accueil de la France et ses besoins économiques". Il veut encourager l'immigration "à des fins professionnelles". Passons en revue les principales mesures contenues dans la fameuse loi, la loi sur l'immigration choisie,
1) les régularisations automatiques accordées aux étrangers entrés illégalement en France depuis plus de dix ans seront supprimées. L'étranger ne pourra demander à être rejoint par sa famille qu'après un séjour régulier en France de 18 mois et non plus un an,
à condition qu'il gagne au moins le Smic grâce à son travail et non aux allocations.

Beaucoup de bras valides africains se plaisent au nom de la circulation des biens et des personnes à prendre pour El dorado, les pays du Nord en général et l'Hexagone en particulier. Sans domicile fixe, ils se battent pour meriter des allocations. Et le pire, ce sont eux qui font appel à leurs autres frères restés au pays. Non mais ! C'est pas sérieux! Comment peut-on rester à genoux et vouloir mettre au giron quelqu'un d'autre. Telle que je la comprends, pour prétendre héberger sa famille, il faut gagner au moins le salaire minimum (Smic). Ceux qui vivent d'allocations devraient d'abord se battre pour rendre leur situation reluisante.

2) pour favoriser l'immigration "choisie", un titre de séjour "capacité et talents" valable trois ans sera remis à des étrangers dont "la personnalité et le talent constituent des atouts pour le développement et le rayonnement de la France".

Cette deuxième manche vise à filtrer les compétences et à ouvrir les frontières françaises aux compétences utiles. Beaucoup d'africains pensent à juste titre, qu'il s'agit d'organiser sauvagement la fuite des cerveaux africains. Mais, je pense qu'en face d'une telle volonté, nous devrions revoir notre politique de placement des cadres. Nombreux sont nos compatriotes qui desirent servir leur pays; mais que de coups bas, que de cros en jambes?

Nous avons aujourd'hui la chance d'avoir un Président qui nous dit la verité (sans se préoccuper qi cela va plaire ou pas). C'est une opportunité à saisir à tout prix. Ceci visera d'abord à convaincre nos frères africains obsédés par le goût de l'aventure, que tout est réuni pour la création et le partage de la richessse dans nos pays. Les champs de maîs, de sorgho ou de coton abndonnés nous permettraient de relancer l'economie bien sûr, avec la mécanisation. Ensuite, une politique d'attraction et de maintien des cadres africains doit être menée afin que ''Nicolas Sarkozy ne arrache et nous jette la racaille''. Sarkozy est èlu, il echoue rarement ce qu'il entrepend. Peuple Africain, lachons-lui les basquettes et contribuons à la bonne gouvernance dans nos pays. C'est ce que je crois.


vendredi 20 avril 2007

Transfèrement de Fagbohoun


Quand le changement rime avec injustice et intolérance


Avec les derniers développements de l'affaire Fagbohoun, il faut être vigilent pour s'inquiéter déjà de l'entêtement du Gouvernement du Changement à résolument en finir avec l'homme d'affaires et leader politique Sefou Fagbohoun. Ceci, même après la légitimité populaire que le Coq s'est offert lors des dernières élections en réussissant à se faire élire député.


Depuis hier, la presse fait état de la décision du Garde des Seaux de transférer L'honorable Fagbohoun de la '' Maison Blanche'' où il jouit de plus de confort à la ''Grande cour'' où il aura à composer avec des bandits, des criminels de tout acabit. Ceci fait suite aux visites aux tractations dont le coq serait au coeur dans la perspective du contrôle du perchoir de la cinquième législature. Aux dernières nouvelles, on apprend que l'intéressé serait conduit d'urgence au CNHU après avoir piqué une crise au moment de son transfèrement. Devant, de tels agissements, c'est peu dire d'affirmer que le pouvoir en place veut résolument éliminer celui qui certains appellent prisonnier politique.

Mon coup de gueule !

Tout le monde sait les conditions dans lesquelles l'homme d'affaires a été arrêté. On nous avait opposer la volonté manifeste du Président YAYI BONI de lutter contre l'impunité. ''Nul n'est au dessus de la loi"...A la faveur des résultats des législatives passées, ce pouvoir de Changement qui se dit toujours à l'écoute du peuple devrait modérer ses ardeurs, son acharnement contre les ''politiquement gênants''. Tout ceux qui ont été vilipendés, persécutés avec le renfort remarquable de la société civile ont été élus. Du fait, il se crée un réel fossé entre le message de la lutte contre la corruption donné par le peuple et l'attachement de ce même peuple qui demande le concret. Je veux prendre le risque de citer l'ancien maire Rachidi Gbadamassi, l'honorable Issa Salifou et le Coq, qui même en prison ont réussi à se faire élire.
En continuant l'acharnement contre l'Honorable Sefou Fagbohoun, le Gouvernement du Pdt YAYI BONI abîme le changement. Car, je l'écris comme je le pense, aucun changement positif, aucun changement durable, aucun changement profond ne s'opère dans une atmosphère d'antivaleurs. Ce acharnement frise d'abord l'injustice et l'intolérance. Pour refuser au Coq qui est jusqu'alors présumé être innocent de continuer ses activités politiques alors même qu'on sait que le Président, lui même a convié ses élus FCBE à Tchaourou toujours dans la perspective de la formation du Bureau de l'Assemblée nationale de prochaine législature.

Le peuple à qui on a déjà prouvé l'apatridie du Coq attend beaucoup de la suite à réserver à cette affaire. Personne n'a intérêt à enterrer cette affaire. Peut être les innocents justiciers aux mains sales.

Chers amis j'attends vos réactions sur le dossier!